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21/11/22 à 12h27
Les poteaux de soutien des panneaux ne risquent-ils pas de procurer une gêne pour l’exploitation des cultures par les engins agricoles ?
Merci pour votre question qui contribue au projet. En ce sens, il existe plusieurs types d’architectures envisageable dans le cadre d’un projet agrivoltaïque. Par souci de compatibilité avec une activité agricole et par souhait de réversibilité de l’installation et de non-artificialisation du sol, nous nous basons sur une technologie mono-pieu, en fixe ou tracker (qui suit la course du soleil). Ce choix des mono-pieux permet de conserver une surface cultivable maximale sans compromettre le passage des engins agricoles. Pour davantage d’informations, nous vous inviter à lire l’article associé de la rubrique « Approfondir ».
02/12/22 à 10h06
La surface de soleil captée par les panneaux photovoltaïques va se traduire par une baisse de l’ensoleillement au sol et donc une diminution de la photosynthèse Avez-vous calculer la perte de production pour les parcelles concernées ?
Merci pour votre contribution. Une étude encadrée par l’INRAE sur les dynamiques végétales sous l’influence de panneaux photovoltaïques précise que les systèmes agrivoltaïques sont apparus afin de répondre au défi d’assurer sur le même site une production d’énergie renouvelable et une production agricole. Cependant, l’installation de panneaux solaires induit une modification du microclimat comme la répartition des précipitations, de température et de rayonnements. Ces modifications impactent la dynamique végétale. Pour séparer les effets directs des panneaux solaires, des suivis ont été réalisés en exclos et comparés à des suivis à l’échelle du parc pâturé. Les résultats ont montré une modification du cortège floristique à long terme sous les panneaux avec une chute de la richesse spécifique liée à la dominance d’une espèce présentant des modifications phénotypiques. De plus, sous les panneaux, en été, le potentiel de croissance, l’état de la végétation et sa qualité se sont retrouvés avantagés, grâce aux panneaux solaires, protégeant des stress hydriques, lumineux et thermiques. Le sol est plus humide et plus frais comparé aux zones ensoleillées. Ces dernières ont une croissance ralentie et un fourrage de moins bonne qualité. Cependant, la productivité à l’ombre n’a pas présenté une plus grande biomasse que la végétation située en pleine lumière. Les effets positifs liés aux panneaux comme l’efficacité d’utilisation de l’eau et l’efficacité d’interception des rayonnements sont contrebalancés par les perturbations ovines, le pourcentage de sol nu diminuant la densité végétale.
Cette étude ayant été réalisée dans le cadre d’un mémoire de stage, elle est toujours en cours, suivi par la Chambre d’Agriculture de la Nièvre avec une future actualisation des chiffres avec des données pour l’année 2022. Une fois terminée, nous mettrons cette étude à disposition sur le site internet du projet. Vous pouvez d’ores et déjà retrouver l’étude actuelle sur le site internet, au sein de la rubrique approfondir.